Le Collectif des Associations de Défense des Droits de l’Homme (CADH) tient un atelier de renforcement de capacités des responsables des organisations de la société civile sur << Les mécanismes de l’EPU , les techniques de rédaction des rapports alternatifs et sur l’état de mise en ouvre des instruments de protection des droits de l’homme>> au Centre de lecture et d’animation culturelle (CLAC) de Koumra.


Dans son mot de circonstance, la présidente du CADH, Mingue-Ngaye Bouroumbé, a informé que cet atelier est le résultat d’un travail collectif considérable entrepris entre le collectif des associations des droits de l’homme et la fédération luthérienne mondiale pour la mise en œuvre de cet atelier.


Elle renforce que l’expérience a montré que la plupart des organisations de la société civile ne maitrisent pas les techniques de rédaction des rapports alternatifs ou complémentaires. Aussi, relève -t-elle que la documentation des cas de violations des droits humains constitue une lacune qui mérite d’être comblée. Ainsi, pour mieux éclairer les commissaires ou les experts sur l’état de mise en œuvre des instruments internationaux ou régionaux ratifiés, la documentation de l’information sur la situation des droits de l’homme conformément aux directives, devrait être accompli avec beaucoup de professionnalisme. Raison pour laquelle, il est indispensable de renforcer la compétence des membres de la société civile afin de mieux les outiller aux techniques d’élaboration des rapports alternatifs ou complémentaires de qualité et la documentation des cas de violations des droits humains.


L’atelier réunit 20 participants notamment les responsables de la société civile, les journalistes et représentants syndicaux de la province du Mandoul.

En effet, le Tchad a ratifié plusieurs instruments régionaux et internationaux de protection et de promotion des droits de l’homme. Depuis 2012, il a fait de nombreux efforts pour rattraper son retard en matière de soumission des rapports, notamment aux organes des traités et aux procédures spéciales des Nations unies ainsi qu’au comité des Experts de la commission de l’Union Africaine. Ainsi, les rapports complémentaires des organisations de la société civile permettent aux experts d’apprécier les mesures prises par l’État pour améliorer la situation des droits de l’homme sur son territoire.


Alex Loubadjo Djassibaye, Correspondant à Koumra