Malgré la signature par le Tchad de la Convention pour l’élimination des discriminations à l’endroit des femmes et les lois nationales protégeant les femmes et filles, ces dernières demeurent soumises à diverses discriminations et violences physiques, psychologiques, sexuelles et socioéconomiques. C’est dans ce sens que l’Association pour la récupération des enfants et la défense des droits de l’homme (ARED), dans le cadre de la mise en œuvre du projet “Lutte contre les violences basées sur le genre pour la promotion des droits des femmes et filles dans la province du Mandoul” a initié un atelier de formation des leaders communautaires et autorités administratives sur les textes, lois et ordonnances relatifs aux droits des femmes.
Pour le coordonnateur de l’ARED, Madjiyera Ngar Alkoa, la question des violences basées sur le genre est une gangrène dont la résolution ne vas pas être en vase clos. Raison pour laquelle l’ARED, dans son approche, trouve l’éventail pour impliquer les sensibilités confondues dans cette lutte, explique t-il.
Il les a invités à faire leur cette formation axée sur les lois qui répriment ces pratiques vassales en vue de faire la restitution dans leurs cellules respectives.
Dans une présentation interactive, le juriste formateur, Me Kemguerngué Calixte, a amené les participants et participantes à cerner la notion de violation des droits des femmes, les différentes formes de violences sexuelles, sexistes, conjugales, les mariages forcés et des enfants, les dénis de ressources…
Ils ont été aussi outillés en connaissance des différents textes, lois et ordonnances relatifs aux droits des femmes et filles au Tchad ainsi que les généralités sur les droits de l’homme et la loi protégeant les victimes, les témoins, les dénonciateurs et les experts.
Des travaux en plénière ont permis de prendre quelques recommandations.
À la fin de l’atelier, quelques participants ont exprimé leurs satisfaisantes impressions quant à la qualité d’échanges et promettent vulgariser les connaissances acquises dans leurs localités respectives. Ils ont aussi remercié l’ARED et ses partenaires d’avoir rendu possible cette formation.
Cette rencontre a réuni les représentants des partis politiques, les religieux, les jeunes, les ambassadeurs de l’ARED, les enfants parlementaires, les organisations féminines et les autorités traditionnelles et coutumières.
Alex Loubadjo Djassibaye, correspondant à Koumra