Le Tchad a l’instar du reste du monde célèbre aujourd’hui 20 juin la Journée mondiale des réfugiés. Le thème choisi, “Ensemble, nous pouvoir tout accomplir”, souligne le pouvoir de l’inclusion.

“Notre expérience commune du covid-19 montre que lorsque que nous sommes solidaires. Nous avons tous eu un rôle à jouer pour assurer la sécurité des uns et des autres, et les réfugiés et les personnes déplacées se sont montrés à la hauteur de ce défi”, déclare le SG de l’ONU, Antonio Guterres. Si l’occasion leur est donnée, les réfugiés peuvent contribuer à un monde plus fort.

C’est pourquoi la campagne de cette commémoration du HCR appelle à une plus grande inclusion dans les systèmes de santé, les écoles et le sport. Les réfugiés et les personnes déplacées font partie des franges les plus marginalisés et les plus vulnérables de la société. Ils sont particulièrement exposés au covid-19, car ont un accès limité à l’eau, aux installations sanitaires et aux soins. Plus de 80% de réfugiés se retrouvent à faible et moyen revenu et sont souvent confrontés à des difficultés extrêmes.

Selon un rapport de 2020 du HCR, “il y a plus de 79 millions de personnes déracinées à travers le monde. Chaque minute, 20 personnes doivent tout abandonner pour fuir la guerre, la persécution et la terreur”. Il faut enfin noter qu’il existe plusieurs types de personnes déplacées dans le monde selon l’OIM. On peut citer les réfugiés, demandeurs d’asile, les personnes déplacées internes, les apatrides, les rapatriés. Ces personnes ont en commun la crainte avec raison d’être persécutées du fait de leur race, de leur religion, de leur appartenance à un certain groupe social, de leur opinion politique, etc.