Le 20 Novembre, des enfants du monde entier occuperont des rôles de premier plan dans les médias, la vie politique, le sport et le monde du spectacle pour exprimer leur appui aux millions de leurs semblables qui ne peuvent pas aller à l’école, ne sont pas protégés et sont déracinés.

Cette « prise de pouvoir », prévue pour le 20 novembre, marque l’anniversaire de l’adoption de la Convention relative aux droits de l’enfant et la mobilisation à l’occasion de la première Journée mondiale de l’enfance.

« D’Auckland à Amman et de New York à N’Djamena, nous voulons que les enfants fassent campagne dans leur école et leur communauté pour contribuer à sauver la vie d’autres enfants, qu’ils se battent pour leurs droits et pour pouvoir réaliser leur potentiel », explique Justin Forsyth, Directeur général adjoint de l’UNICEF. « La Journée mondiale de l’enfance sera un jour pour les enfants et par les enfants. »

À N’Djamena justement, et au Tchad plus généralement, la situation reste préoccupante: « Du déracinement contraint par les mouvements de population engendrés par la crise du Lac Tchad, aux épidémies telles que le choléra, ou encore la crise nutritionnelle au Sahel et les difficultés d’accès à l’éducation, les enfants tchadiens subissent de plein fouet les conséquences des crises que traverse le pays  » explique Philippe Barragne-Bigot, Représentant de l’UNICEF au Tchad.

En attendant le 20 novembre, l’UNICEF invite les enfants du Tchad à conquérir les salles de classe, prendre la parole dans les médias et dialoguer avec les pouvoirs publics. Leur voix doit être entendue afin d’obtenir la mobilisation des décideurs et influenceurs pour la réalisation de leurs droits, l’éradication des mariages précoces, la lutte contre la déscolarisation et l’obtention des solutions face aux problèmes liés aux migrations engendrées par la crise au Lac Tchad.