Le ministre de l’Eau et de l’Énergie, Passalé Kanabé Marcelin, a livré, ce vendredi 21 mars 2025 à N’Djamena, une communication dans le cadre de la Journée mondiale de l’eau, célébrée chaque année le 22 mars.

Il a rappelé que cette journée, instituée par les Nations Unies en 1992, est une occasion de sensibiliser sur l’importance de l’eau et la nécessité de la préserver pour les générations futures. “L’eau est une ressource essentielle, vitale pour la vie et la survie de notre planète,” a-t-il souligné d’entrée de jeu.

Le ministre a expliqué que cette journée ne vise pas seulement à attirer l’attention sur l’eau, mais également à promouvoir sa gestion durable.

Pour cette édition, le thème national retenu est « La préservation des lacs », un sujet qui, selon lui, “nous rappelle la valeur inestimable de ces écosystèmes aquatiques, essentiels pour la biodiversité, l’approvisionnement en eau potable, l’agriculture et le bien-être des communautés.”

Il a décrit les lacs comme “de véritables poumons de notre planète,” soulignant qu’ils jouent un rôle crucial dans la régulation du climat, la filtration des polluants et la survie de nombreuses espèces animales et végétales.

Malheureusement, ces écosystèmes sont “menacés par la pollution, le changement climatique, l’ensablement et la surexploitation des ressources naturelles.”

Un droit fondamental à protéger

Le ministre a insisté sur le fait que l’accès à l’eau est “un droit fondamental,” précisant que malgré les progrès réalisés, “des millions de personnes continuent de vivre sans accès à une eau potable et à un cadre de vie assaini.”

Il a réaffirmé l’engagement du gouvernement, sous l’impulsion du Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, à protéger les lacs et à améliorer les infrastructures hydrauliques. Il a évoqué le chantier N°7 du programme politique national, qui promeut la gestion intégrée des ressources en eau et encourage l’économie d’eau.

Le ministre a également souligné l’importance de la recherche et de l’innovation, nécessaires pour trouver des solutions durables face à la raréfaction des ressources en eau.

La coopération internationale, une clé essentielle

Passalé Kanabé Marcelin a insisté sur la nécessité d’une coopération internationale renforcée, affirmant que “l’eau ne connaît pas de frontières.” Il a plaidé pour un dialogue constant entre États, acteurs locaux, entreprises, ONG et citoyens afin de répondre ensemble aux défis mondiaux liés à l’eau.

Il a exprimé “une profonde gratitude” envers les partenaires du Tchad, saluant leur soutien technique et financier dans les programmes de lutte contre les risques climatiques. Il a souhaité “que ce partenariat bénéfique soit intensifié,” soulignant le besoin de transferts de technologies vers les pays les moins avancés.

Un appel à l’action

Le ministre a conclu son allocution en appelant chaque citoyen, entreprise et organisation à devenir des acteurs du changement. Il a encouragé la population à adopter “des comportements responsables, à réduire la consommation d’eau, à utiliser des technologies durables et à sensibiliser son entourage.”

“Ensemble, faisons de l’accès à l’eau un pilier de notre développement durable et de notre justice sociale,” a-t-il déclaré.