L’Organisation mondiale de la Santé (OMS), en partenariat avec le ministère de la Santé, a célébré ce 12 avril la journée mondiale de la santé. Elle est célébrée tous les 7 avril dans le monde. Cette célébration est couplée à une conférence de presse relative à la situation sanitaire du Tchad.
“La santé pour tous : Succès et défis du Tchad” est le thème de cette journée. Selon le ministère de la Santé publique et la représentation de l’Organisation mondiale de la Santé au Tchad, la situation sanitaire du pays reste précaire.
La couverture sanitaire et vaccinale, la malnutrition, le paludisme, la mortalité maternelle et infantile représentent entre autres les défis auxquels fait face la santé publique au Tchad.
A la question de l’augmentation vertigineuse des cas de malnutrition chez les enfants au Tchad, le ministre de la Santé Abdelmadjid Abderahim reconnaît que cela constitue un véritable problème. Toutefois, il révèle que le ministère de la santé seul ne peut pas contenir cette situation alarmante liée à la malnutrition. “Il faut une implication de tous. A l’exemple du ministère de l’Education, de l’Elevage, etc qui doivent se joindre à celui de la Santé afin de lutter contre cette maladie. Le secteur de la santé a besoin de tout le monde pour sa lutte“, a-t-il signifié. Il interpelle aussi la population à valoriser les produits locaux.
La couverture sanitaire au Tchad est encore très élémentaire, a dévoilé Dr Jean Bosco Ndihokubwayo, représentant de l’OMS au Tchad. Il déplore également le taux élevé de la mortalité maternelle et infantile qui, selon lui, est une urgence nationale.
De 860, le Tchad passe à 1 063 décès liés à la mortalité maternelle et infantile par an, informe le ministère de la Santé. Ceci, s’explique par la précarité de la couverture sanitaire au Tchad.