Organisée chaque année le 2e lundi du mois de février, la Journée internationale de l’épilepsie tombe en 2022 le 14 février jour des amoureux, hasard du calendrier.
L’épilepsie est la deuxième maladie neurologique chronique la plus fréquente après la migraine. Selon l’Organisation mondiale de la santé, plus de 50 millions de personnes dans le monde dont 10 millions en Afrique souffrent de l’épilepsie.
L’épilepsie touche le cerveau et s’exprime en réalité de multiples manières. Il y a les crises convulsives, certes, mais pas seulement. Cela peut se manifester par des absences, des tremblements, des troubles de la concentration ou de la mémoire… Les signes ne sont pas toujours visibles et des personnes peuvent d’ailleurs ignorer pendant longtemps qu’elles sont atteintes de cette maladie. Au Tchad, elle est souvent mal interprétée, elle est assimilée à la folie, d’une attaque de la sorcellerie ou à la malédiction.
L’objectif de cette journée est de sensibiliser le plus grand nombre, dénoncer le silence qui entoure cette maladie. “Nous recevons souvent des cas d’épilepsie dont la prise en charge n’est pas effectif parce que les gens emmènent les cas déjà avancés. Sinon c’est une maladie dont l’on peut guérir lorsque la prise en charge est précoce “, affirme Dr Bobe Malloum, médecin généraliste. Il ajoute que “les crises de l’épilepsie ne sont pas contagieuses. Il faut un bon suivi pour en guérir“.
Yves Dangourbé, Stagiaire