NATIONS UNIES- Mardi 15 septembre 2020 marque la célébration journée internationale de la démocratie. A cette occasion, le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies a fait une déclaration.

La journée internationale de la démocratie a été proclamée par l’Assemblée générale des Nations unies dans le cadre d’une résolution visant à encourager les gouvernements à renforcer et consolider la démocratie. Elle est aussi une occasion de réexaminer l’état de la démocratie dans le monde. Chaque année, un accent particulier est mis en avant.

Selon l’Onu, le choix de la date du 15 septembre pour célébrer cette journée par elle correspond à l’adoption en septembre 1997, de la déclaration universelle sur la démocratie. Cette déclaration pose les principes constitutifs d’une démocratie et met en exergue les caractéristiques et les fonctions d’un gouvernement démocratique.

Dans sa déclaration marquant cette journée, le secrétaire général de l’ONU trouve que la démocratie joue un rôle vital en ce qu’elle assure la libre circulation de l’information, la participation à la prise de décisions et l’application du principe de responsabilité dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19.

Depuis le début de la crise, nous avons vu que, dans un certain nombre de pays, celle-ci a été utilisée pour mettre à mal les processus démocratiques et restreindre l’espace public. La situation est particulièrement dangereuse dans les lieux où la démocratie n’est pas bien enracinée et où les mécanismes d’équilibre institutionnels manquent de solidité. La crise met également en évidence – et aggrave – des injustices longtemps négligées, de l’insuffisance des systèmes de santé aux lacunes en matière de protection sociale, de la fracture numérique à l’inégalité d’accès à l’éducation, ou de la dégradation de l’environnement à la discrimination raciale et à la violence à l’égard des femmes. En plus de faire payer un lourd tribut sur le plan humain, ces inégalités constituent elles-mêmes une menace pour la démocratie. Bien avant la pandémie déjà, le mécontentement grandissait et la confiance dans les autorités publiques déclinaient. Le manque de perspectives entraînait malaise économique et troubles sociaux. Aujourd’hui, il est clair que les gouvernements doivent en faire davantage pour écouter les personnes qui demandent des changements, ouvrir de nouveaux espaces de dialogue et respecter la liberté de réunion pacifique.

Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU

Il saisit cette cette occasion unique pour demander à la population mondiale et aux dirigeants à contribuer à la construction d’un monde plus égalitaire, plus inclusif et plus durable, dans le plein respect des droits humains.