NEW YORK (Nations Unies), 17 octobre 2013 – A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, le Secrétaire général Ban Ki-moon a réitéré son appel à la communauté internationale pour qu’elle redouble d’efforts pour lutter contre la pauvreté en “écoutant les voix qui ne sont pas souvent entendues”.
Pour que l’avenir que nous voulons devienne réalité, nous devons entendre les appels de ceux qui sont marginalisés et y répondre. C’est ce que l’ONU a fait tout au long de l’année écoulée, en s’engageant la première dans un débat mondial sans précédent sur le monde que chacun veut. Ce dialogue doit se poursuivre et aboutir à l’inclusion active et véritable de ceux qui vivent dans la pauvreté, alors que nous cherchons le moyen de mettre fin à la pauvreté partout dans le monde”, affirme M. Ban dans son message.
Nous devons redoubler d’ efforts pour écouter ceux dont on n’ entend souvent pas la voix et agir en leur faveur – ceux qui vivent dans la pauvreté, en particulier les autochtones, les personnes âgées, les handicapés, les chômeurs, les migrants et les minorités.
Cette année, la communauté internationale s’est fixée un double objectif, qui est de redoubler d’efforts pour réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), et d’élaborer la nouvelle série d’objectifs qui guidera notre action, « une fois que nous aurons atteint l’échéance de 2015″.
“Ce programme pour l’après-2015 doit avoir comme priorité l’élimination de la pauvreté et comme principe fondamental le développement durable. Car finalement, la seule manière de rendre irréversible l’élimination de la pauvreté est d’engager le monde sur la voie du développement durable”, plaide le patron de l’ONU.
Selon lui, les défis à surmonter sont considérable. Si le niveau de la pauvreté a beaucoup baissé, les progrès ont quant à eux été inégaux. La réduction de moitié de la pauvreté ne doit pas occulter le fait que plus de 1,2 milliard de personnes dans le monde vivent toujours dans une pauvreté extrême.
“Trop de gens, surtout des femmes et des filles, continuent de se voir refuser l’accès à des soins de santé et à des services d’assainissement adéquats, à une éducation de qualité et à un logement décent. Trop de jeunes n’ont pas d’emploi et n’ont pas non plus les compétences qu’exige le marché”, a rappelé le chef de l’ONU.
M. Ban affirme que les inégalités grandissantes dans de nombreux pays, qu’ils soient riches ou pauvres, accentuent l’exclusion des sphères économique, sociale et politique, et ce sont les plus pauvres qui subissent le plus durement les conséquences du changement climatique et de la perte de biodiversité.