L’Association des jeunes Arc-en-ciel pour la stabilité sociale en Afrique (AJASSA) a organisée une journée de réflexion ce 7 septembre sur les problèmes qui gangrènent le Tchad.

La rencontre organisée par l’Association des jeunes Arc-en-ciel pour la stabilité sociale en Afrique (AJASSA) ce samedi était placée sous le thème “l’apport de la jeunesse face à la situation actuelle pour une véritable unité nationale“. Elle a réuni les jeunes et leaders de plusieurs associations. Pour eux, l’instabilité socio-économique de l’Afrique, en particulier du Tchad, est le fléau majeur qui empêche le développement des pays africains. A travers cette journée, ils dénoncent l’injustice dont ils sont victimes et qui les amène à se révolter.

« L’instrumentalisation de la religion, l’injustice sociale, l’incivisme, la nomination des analphabètes aux commandements, la structuration des quartiers qui débattent ethnique et religieux (…), l’implication de la jeunesse dans la chefferie traditionnelle, le non-respect des textes de la République, la mauvaise gouvernance, la non assimilation du bilinguisme », liste un participant comme des faits qui poussent des jeunes à se révolter.

Avec pour slogan « je suis jeune j’apporte ma contribution », les leaders des associations veulent à travers cette journée de réflexion exprimer leur souhait de voir l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. C’est pourquoi ils souhaitent mettre en valeur l’esprit de l’unité nationale pour dégager des recommandations pointues. Pour eux, cette journée ne s’arrête pas avec les propositions et les remarques mais, ils mettront un plan qui leur permettra de partir partout au Tchad pour une sensibilisation qui importera toute la participation de la jeunesse.

 « Les plus hautes autorités doivent comprendre que la jeunesse se préoccupe vraiment de cette terre. Entre nous les jeunes, la cohabitation pacifique n’est pas un problème. Aujourd’hui la cohabitation est un problème politique parce que les politiciens ne les gardent que pour leur intérêt. En tant que jeunes conscients et militants de la société civile on est en train de recadrer les choses et les restructurer afin que l’amour du prochain domine tout », sollicite le président de l’AJASSA Mbairamadji Désiré 

Ces jeunes demandent au gouvernement d’organiser des forums sur la paix et enseigner le bilinguisme dès le bas âge aux enfants. Ils demandent à toute la jeunesse de faire un effort de manger avec son voisin quelle que soit sa différence ethnique. Car pour eux l’union fait la force.

Noudjimadji Perline, stagiaire