Interrogé par la télévision nationale, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, a exprimé son indignation par rapport à l’assassinat d’un surveillant par un élève.
Dans la journée du 10 novembre, un élève du groupe lycée Toumaï, a mortellement poignardé son surveillant. L’affaire a aussitôt choqué l’opinion. L’on parle d’une culture de la violence qui n’épargne aucun milieu. La responsabilité des parents dans l’éducation de leurs progénitures est aussi critiquée. « Les enfants naissent avec un esprit identique à une jarre neuve. Il appartient donc aux parents d’y mettre de l’eau potable pour étancher la soif de la société entière », a posté un internaute.
24 heures plus tard, le Syndicat des enseignants du Tchad (SET), section de N’Djamena, a décidé de l’arrêt des activités, pendant trois jours, dans tout le secteur de l’éducation, en guise de “protestation contre l’assassinat ignoble de notre collègue Ismael Al-Hadj Koulbou”. Le SET de N’Djamena, exige en outre, que l’auteur et ses éventuels complices soient traduits à la justice. « Que le gouvernement assure la sécurité des enseignants qui assurent leur noble métier », a-t-il plaidé.
Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah, a également condamné cet « acte criminel ». « Le procureur de la République s’exprimera rapidement sur ce dossier. Nous voulons laisser la justice prendre le relais de ces actes. Nous sommes un État de droit. Le gouvernement est mobilisé. Nous sommes tous mobilisés pour la quiétude de nos compatriotes », a-t-il assuré.