Le jardin près de l’Institut français du Tchad (IFT) serait vendu par un ancien maire de la ville de N’Djamena à un particulier.

Plusieurs plants ont été détruits ce 17 décembre. Les éléments du Peloton spécial d’intervention de la gendarmerie (PSIG) ont débarqué ce vendredi pour déguerpir les jardiniers exerçant à l’espace près de l’Institut français du Tchad. Cela sur instruction du procureur, selon nos sources.

Une affaire qui ne date pas d’aujourd’hui. Selon les jardiniers, c’est depuis quelques années qu’un particulier cherche à s’accaparer de l’espace. “L’année dernière, la mairie centrale a vendu le terrain à un particulier”, a indiqué le secrétaire général de la coopérative stop désert, Bakargué Oueina.

Liquidation

Qui a vendu l’espace ? “L’espace appartenait à l’Etat. Mais l’année derrière, le maire de la ville de N’Djamena sortant Foulah a vendu l’espace” rétorque Bakargué Oueina.

Selon la mairie de N’Djamena, le terrain a été attribué à un individu suivi d’une affiche à l’endroit du public pour non-opposition. Procédure à laquelle les jardiniers se sont opposés. Le 10 novembre, le procureur de la République a convoqué les leaders de la coopérative stop désert. Un délai de 20 jours leur a été accordé pour qu’ils libèrent les lieux. “Après expiration, il nous a rappelés pour savoir si on a libéré l’espace. Nous avions dit que nous n’avons pas d’autres lieux pour mettre nos plants. Le procureur a dit qu’il fera une réquisition pour remettre au propriétaire afin de nous dégager”, explique Bakargué Oueina.

C’est pour cette raison que les agents de la cellule du Peloton spécial d’intervention de la gendarmerie (PSIG), sont intervenus. Les jardiniers eux, indiquent qu’ils ne quitteront que sur instruction de la mairie centrale.