La qualité des nourritures, la propreté des toilettes et des salles de classes des écoles de la capitale n’attirent pas l’attention pourtant, certaines maladies des élèves proviennent de leurs lieux d’apprentissage.

L’absence des toilettes propres, sûres et de préférence séparées pour les garçons et les filles, peuvent être source de découragement des enfants d’aller régulièrement à l’école, surtout les filles. Néanmoins, cette situation est la règle pour de nombreuses écoles primaires publiques dans la ville de N’Djamena.

Dans certains établissements de la capitale tchadienne, les élèves défèquent à l’air libre. Parfois la plupart  des toilettes sont remplies à défaut de curage. Et c’est ce qui pousse  les élèves  à faire leurs besoins derrière les salles de classe. Dans d’autres établissements, seuls les membres de l’administration disposent de toilettes et les élèves sont abandonnés à leur triste sort.

Avec les données récentes de l’Unicef au Tchad, seulement 12 % des écoles primaires possèdent des toilettes et celles-ci sont mixtes. En termes de respect et de normes d’hygiène, le constat reste nul. Le respect de l’hygiène dans les lieux d’éducation reste toujours déplorable. Beaucoup d’écoles de N’Djamena ne disposent  pas de départements d’hygiène, d’autres l’enseignent sans inciter, ni orienter les élèves à la mettre en pratique.

Le point le plus crucial est la qualité des aliments vendus qui reste nauséabonde puisqu’ils sont exposés aux poussières de tout genre  sans être couverts. Les responsables d’établissements sont censés faire un contrôle sur tous les aliments qui doivent être vendus au sein de leurs établissements.  Sur ce, l’administration doit prendre toutes les précautions pour garantir la santé de leurs élèves.