Amina Priscille Longoh, jeune philanthrope tchadienne, connue à travers les activités humanitaires et socio-éducatives de sa Fondation Tchad Helping Hands, a-t-elle des ambitions Politiques ?? De sa première rencontre avec la première dame du Tchad, cette jeune dame s’est vite retrouvée devant le président de la République, ensuite le président égyptien, sans oublier sa photo avec Emmanuel Macron qui a circulé sur les réseaux sociaux. Jeune, belle et intelligente, rien ne cache que la scène politique la réclame ou peut-être le contraire. Votre site Tchadinfos est allé  à sa rencontre.

Parlez-nous de votre Parcours Associatif ?

Etre proche des vulnérables est pour moi plus qu’une vocation, surtout dans une société où on avait tendance à donner à la femme une place de dernier choix. J’en ai vécu les conséquences durant toute mon enfance et créer une fondation pour porter soutien à cette couche a donc été une ambition d’enfance. L’histoire se concrétise en début 2016 quand j’avais initié une collecte de fonds sur les réseaux sociaux pour aider une femme démunie à faire opérer sa fille de 2 ans qui avait le cancer de l’œil. Malheureusement on a agi un peu tard et on n’a pas pu sauver la fille, (paix a son âme). En fin 2016, je me suis dit que le moment était déjà arrivé de concrétiser le projet de la Fondation pour pouvoir agir en temps réel. On l’a donc nommé Tchad Helping Hands qui traduit la Solidarité autour des causes sociales.

Vous êtes souvent aux cotés des personnes démunies et enfants défavorisés, quelle est votre motivation ?

Je pense que l’accès à des commodités de base tels que l’éducation, l’accès à l’eau potable et les services de santé doivent  être à la portée de tous. Peu importe le rang social. Je voudrais aussi aider à construire un Tchad dans lequel  chaque femme ou chaque jeune fille pourra créer le mode de vie qu’elle souhaite adopter, sans être marginalisée. Je suis convaincue qu’une société  dans laquelle les femmes ne sont pas marginalisées sur le plan socio-économique sera une société plus  juste, plus solidaire et plus prospère.

Ces derniers temps on vous voit côtoyer des hommes d’Etat et hommes politiques. Avez-vous des ambitions politiques ?

J’ai déjà une ambition : faire le Social.  Maintenant il faut reconnaître que l’ambition politique pourrait  exister dans chaque âme, seulement il faudra faire la différence entre l’ambition personnelle et l’ambition qu’on peut porter pour son pays.

Comment vous voyez-vous dans les cinq prochaines années ?

Lancer officiellement mon cabinet de conseil en communication/gestion de crises, et faire profiter les bénéfices à un nombre plus important des personnes démunies.