Ils servent d’intermédiaires entre les organes de presse et leurs lectorats. Eux, ce sont les vendeurs à la criée des journaux. Ils sont partout dans les grandes voies et carrefours de N’Djamena. Journaux en mains, ils interpellent de vives voix les acheteurs potentiels en vue de leur proposer de nouveaux numéros. Pour cet épisode de Human of N’Djamena, nous nous sommes intéressés à l’un d’eux.

« Je m’appelle Takadji Mahamat Ramadan, j’ai 22 ans et j’habite à Amtoukouïn. Je suis marié père de deux enfants. Je n’ai pas encore terminé mes études alors, je vends les journaux pour pouvoir améliorer ma situation familiale. Je compte aller le plus loin possible dans mes études. Chaque jour, après les cours, je me rends au « Rond-point Impôts » pour vendre les journaux. Ce qui ne me plait pas à N’Djamena, c’est la corruption et je voudrais vraiment que ça change. J’interpelle nos dirigeants à tout faire pour éradiquer ce fléau qui gangrène nos administrations».