« Destin de Diariana » est le titre du troisième livre de l’auteur sénégalais, Ismaila Badji, présenté au public tchadien, ce 26 juin, dans un hôtel de N’Djamena. Il y fait un plaidoyer en l’honneur des femmes.

L’ouvrage parle de Diariana, victime de mariage forcé, qui quitte Conakry, la capitale guinéenne pour Dakar au Sénégal où elle rejoint son domicile conjugal. Elle tombe sous le charme de ce bel homme qu’est Boubacar, son mari. Mais, au fil des années, elle découvre un homme impulsif, colérique et violent. Il la viole, la frappe et l’humilie. Sa vie devient alors une succession d’épisodes malheureux, tant sur le plan conjugal que professionnel. Malgré les coups de la vie, elle trouve refuge dans la musique qui est sa passion. Elle réussit à se reconstruire et à faire de sa vie une leçon pour toutes les femmes qui souffrent en silence des phénomènes du mariage forcé, des violences physiques et sexuelles, et de la polygamie.

Ce roman de 179 pages, de la maison d’édition l’Harmattan-Guinée, regroupe 7 chapitres. Le premier, a pour thème le mariage forcé. Puis, consécutivement, la belle famille ; la perte d’un être cher ; la jalousie et trahison ; la polygamie, les violences conjugales, physiques et sexuelles ; le divorce et, enfin, le pardon.

Ismaila Badji est né et a grandi à Dakar. Il est un entrepreneur, traducteur et auditeur financier. Aujourd’hui, âgé de 27ans, il est reconnu parmi les 35 jeunes les plus influents d’Afrique, par l’Association francophonie 3535. « Destin de Diariana » est sa troisième production littéraire après son essai « Solutions pour la jeunesse africaine » et son livre autobiographique « Il suffisait d’y croire ».