Un Casque bleu servant au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) est décédé le 19 novembre 2017 des suites de ses blessures, a indiqué mardi la Mission dans un communiqué.

Appartenant au contingent tchadien, le Casque bleu avait été blessé le 26 octobre dernier lors d’une attaque à l’engin explosif dans la région de Kidal, dans le nord du pays. Le soldat de la paix avait rapidement été évacué vers Dakar où il a reçu des soins médicaux. Malgré les soins qui lui ont été prodigués dans la capitale sénégalaise, le Casque bleu est décédé dimanche.

Trois autres Casques bleus tchadiens avaient été tués au cours de cette attaque perpétrée sur la route reliant les villes de Tessalit et d’Aguelhok.

Le représentant spécial du secrétaire-général et chef de la MINUSMA, Mahamet Saleh Annadif, s’est dit attristé par ce quatrième décès d’un Casque bleu du contingent tchadien.

M. Annadif a rendu hommage à ce militaire mort au service de la paix au Mali, dans l’accomplissement de sa mission. Le chef de la MINUSMA a présenté ses condoléances au gouvernement du Tchad, à la famille du soldat décédé ainsi qu’à ses proches et à ses frères d’armes, et les a assurés de son plein soutien dans cette douloureuse épreuve.

La semaine dernière, le secrétaire général des Nations Unies au maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, avait souligné le “très grave défi” auquel sont confrontés les Casques bleus de la MINUSMA. Lors de la Conférence ministérielle de l’ONU sur le maintien de la paix qui s’est tenu à Vancouver, au Canada (14-15 décembre), M. Lacroix avait appelé les Etats membres à appuyer la mission de maintien de la paix au Mali avec des contributions de troupes et d’équipement.

Sur les 170 Casques bleus tués depuis le début de l’année 2013 jusqu’à la fin de septembre 2017, 86 sont tombés au champ d’honneur en servant la MINUSMA créée il y a quatre ans.

 

avec Xinhua