Soixante-quatorze journalistes ont été tués dans le monde au premier semestre 2016, soit trois par semaine en moyenne, selon un rapport publié lundi par la Presse Emblème Campagne (PEC), basée à Genève.

Ce chiffre représente une hausse par rapport à la même période des trois années précédentes qui était respectivement de 71 tués en 2015, 66 en 2014 et 59 en 2013.

“Malgré le grand nombre de réunions organisées sur la question de la sécurité des journalistes, l’adoption de plusieurs résolutions par l’ONU, les mesures de formation et de protection, les condamnations, nous n’arrivons pas à faire baisser ce terrible bilan”, a indiqué le secrétaire général de la PEC Blaise Lempen.

Les conflits en cours et non résolus sont à l’origine de “ce prix très élevé payé par les journalistes pour informer l’opinion publique”, a-t-il expliqué.

La PEC condamne les attaques contre les travailleurs de médias, appelant les gouvernements à assumer leurs obligations et à traduire les criminels en justice.

Selon le rapport de la PEC, le pays le plus dangereux a été depuis le début de l’année l’Afghanistan avec 10  travailleurs des médias tués, devant la Syrie (9 tués).

Parmi les cinq premiers figurent également le Mexique (8 tués) ainsi que l’Irak et le Yémen, avec 7 tués chacun.