La dépendance persistante vis-à-vis des combustibles fossiles aggrave rapidement le changement climatique et engendre des répercussions dangereuses pour la santé, a alerté l’Organisation mondiale de la santé, à la Conférence des Nations unies sur le climat, à Charm El-Cheikh en Egypte.

« La dépendance mondiale aux combustibles fossiles empoisonne l’air, provoquant des maladies comme l’asthme, et, en tant que principal facteur du changement climatique, augmente la prévalence des maladies transmissibles et non transmissibles », informe le directeur de l’OMS, Dr Tedros.

Cette alerte intervient plus d’une semaine après avoir exhorté la communauté internationale à inscrire la santé au centre des négociations sur le changement climatique de la COP27. Selon l’OMS, « le prix le plus lourd des crises de la sécurité alimentaire et énergétique se paie en santé humaine » et qu’il faut les mesures visant à protéger et promouvoir la santé doivent être au cœur de la réponse mondiale.

Pour l’OMS, la hausse de la température mondiale entraîne déjà des phénomènes météorologiques extrêmes qui se traduisent par des vagues de chaleur et des sécheresses intenses, des inondations dévastatrices et des ouragans et tempêtes tropicales de plus en plus violent. « Avec la combinaison de ces facteurs, les conséquences sur la santé humaine augmentent et vont probablement s’accélérer », indique l’agence sanitaire mondiale de l’ONU.