L’Afrique est présente à la 47ème édition des Rencontres de la photographie d’Arles (sud de la France), qui se tient du 4 juillet au 25 septembre, avec “Africa Pop” et “Western stories”, dans les grands espaces de la Camargue filmés par Joë Hamman et Jean Durand, ou dans l’Ouest américain à travers le travail mémorable de Bernard Plossu, comme indiqué par les organisateurs.

Les Rencontres d’Arles proposent également cette année une histoire revisitée de la photographie de rue avec la section “Street”, en particulier les œuvres d’Eamonn Doyle, de Sid Grossman ou de Christian Marclay, mais aussi de nouvelles approches du documentaire grâce aux “Plateformes du visible” et une exploration des champs de bataille, comme l’a souligné la ministre française de la Culture et de la Communication Agnès Azoulay lors de l’inauguration.

La partie du programme intitulée “Après la guerre” expose à la fois le travail de Yan Morvan sur les théâtres de guerre, celui d’Alexandre Guirkinger sur la ligne Maginot et les images du grand photographe des zones de combat, le britannique Don McCullin.

L’exposition “Nothing but BlueSkies” propose une archive des photos des attentats du 11 septembre 2001, qui fait écho à “Hara Kiri photo”, soit “l’hommage des Rencontres à Charlie Hebdo” selon Agnès Azoulay, au moyen des photomontages originaux qui firent les grandes heures des couvertures de Hara Kiri.

Cette année, les Rencontres de la photographie d’Arles sont dédiées à l’écrivain Michel Tournier décédé en 2016, l’un de ses co-fondateurs avec le photographe Lucien Clergue et le conservateur Jean-Maurice Rouquette.

L’édition précédente, pilotée par le directeur Sam Stourdzé et le président Hubert Védrine, a connu un succès “mérité et remarqué” comme l’a commenté le maire d’Arles Hervé Schiavetti dans un communiqué, “que ce soit sur le plan de la fréquentation (93.000 visiteurs), en hausse de 12 % par rapport à l’édition précédente, ou sur la qualité des expositions, saluée par les médias du monde entier”.

“La dimension internationale du festival se double d’un fort ancrage local : c’est l’un des atouts des Rencontres et l’édition 2016 en fera encore la démonstration, j’en suis convaincu”, a-t-il affirmé.