La Cour suprême des Etats-Unis a validé lundi la troisième version du décret anti-migratoire du gouvernement Trump, qui interdit notamment aux citoyens originaires de six pays majoritairement musulmans de poser le pied sur le sol américain. Elle a renvoyé l’affaire devant les instances d’appel.

Cette décision provisoire lève les restrictions imposées par des juridictions inférieures sur le décret, qui interdit à tous les citoyens syriens, iraniens, tchadiens, yéménites, somaliens, libyens, mais aussi de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), ainsi qu’à certains hauts fonctionnaires vénézuéliens, d’entrer aux Etats-Unis.

“Suite à notre décision d’examiner ce cas de manière accélérée, nous souhaitons que la Cour d’appel prenne sa décision avec la diligence qui s’impose”, a précisé la Cour suprême dans son jugement.

Le décret présidentiel, publié en septembre, est la troisième mouture proposée par l’administration Trump. Celle-ci a expliqué que cette interdiction était nécessaire pour garantir la sécurité nationale, mais ses critiques y voient une forme de discrimination religieuse car la plupart des pays affectés sont majoritairement musulmans.