SÉCURITÉ –Après avoir fait le point sur l’ensemble de la situation au Sahel, les chefs d’Etat des pays du G5 Sahel se sont retrouvé en France pour clarifier la situation et définir de nouvelles stratégies de lutte contre le terrorisme.

L’année 2019 a été charnière pour les soldats déployés dans les pays du G5 Sahel. Le dernier en date est la mort de 89 soldats nigériens lors d’une attaque terroriste. « Nous devons passer à une étape supérieure dans le cadre de la coordination de nos opérations. Malgré les efforts que nous conjuguons, les populations éprouvent des difficultés majeures », a souligné le président en exercice du G5 Sahel, ROch Marc Christian Kaboré. Il est donc question de définir des piliers sur lesquels l’ensemble des pays du G5 Sahel et leurs partenaires fonderont leurs actions.

Les différentes stratégies

Le premier point est la nécessité de coordonner l’ensemble des opérations des différentes forces sur le terrain et concentrer ces actions  sur “le fuseau centre’’- la zone entre le Burkina Faso ; le Mali et le Niger.  « Nous avons constaté depuis un certain nombre d’années que c’est là qu’il y a eu des attaques les plus atroces », poursuit le président burkinabé. 

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Le deuxième point est la nécessité de renforcer la capacité des armées nationales et de les doter des moyens qui leur permettent d’assurer le type de combat asymétrique qu’ils doivent mener sur le terrain.

Ensuite, la restauration de l’autorité de l’Etat – « en faisant en sorte que les déplacés  retournent chez eux ; permettre à la population d’accéder aux centres de santé primaires, aux écoles…», ajoute-t-il.

Enfin, la question du développement basé sur le plan d’investissement prioritaire du G5 sahel, mobilisation des ressources…

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