L’Opep et ses partenaires ont convenu dimanche soir de la « plus grande baisse de production de l’histoire », dans l’espoir de faire remonter les prix du pétrole en pleine pandémie de coronavirus.

Les pays exportateurs de pétrole, Arabie Saoudite et Russie en tête, ont convenu dimanche soir d’une baisse de production d’une ampleur inédite dans l’espoir d’enrayer la chute des cours affectés par la pandémie de nouveau coronavirus.

Après plusieurs jours de négociations ardues, une ultime réunion organisée par visioconférence a permis  aux pays de l’Opep de s’accorder sur une réduction de l’offre pétrolière de 10 millions de baril par jour en mai et en juin.

Aussitôt annoncé, les cours ont  rebondit d’environ 3 % à l’ouverture des marchés asiatiques ce lundi : le baril américain de West Texas Intermediate (WTI) a grimpé à 23,55 dollars et celui de Brent de la mer du Nord à 32,46 dollars.

« Cela sauvera des centaines de milliers d’emplois dans le secteur de l’énergie aux États-Unis », a assuré le président américain qui s’est entretenu à plusieurs reprises depuis jeudi avec son homologue russe Vladimir Poutine et avec le roi Salmane d’Arabie saoudite.

En raison du confinement de la moitié de la population mondiale pour limiter la pandémie du nouveau coronavirus, la demande de pétrole est en chute libre, sur un marché où l’offre était déjà excédentaire avant le Covid-19. Cette crise inédite, qui a fait plonger les cours, a contraint les acteurs du secteur à réagir.