Au moins 920 personnes sont mortes dans un séisme d’une magnitude de 5,9 sur l’échelle de Richter, à Khost, au sud-est de l’Afghanistan.    

Lors d’une conférence de presse, le ministre adjoint des Catastrophes naturelles, Sharafuddin Muslim, a donné un premier bilan provisoire de ce drame. « Jusqu’ici, selon les informations dont nous disposons, au moins 920 personnes ont été tuées et 600 blessés ». Dans un message à la presse, le chef du service de l’information et de la culture de la province de Paktika, Amin Huzaifa, parle de 1000 morts et les “gens creusent tombe après tombe”.

Salahuddin Ayubi, fonctionnaire afghan au ministère de l’Intérieur, indique que dans le cadre des opérations de sauvetage des blessés et d’acheminement des fournitures médicales et de la nourriture, des hélicoptères ont été déployés.

Selon RFI, ce puissant séisme a été « fortement » ressenti sur place, mais aussi à plusieurs kilomètres de l’épicentre jusqu’à Islamabad, la capitale du Pakistan.

Éprouvant des difficultés en nombre et en matériels, les services de secours afghans ont été rejoints par des équipes de l’Onu chargées d’évaluer l’étendue des dégâts. L’Union européenne dit se tenir prête à coordonner et fournir une aide d’urgence et le pape François a exprimé sa « sympathie » aux victimes.

Environ 119 millions de personnes ont ressenti les secousses au Pakistan, en Afghanistan et en Inde, rapporte le Centre sismologique méditerranéen européen (CSME).  

L’Afghanistan, qui fait face à une grave crise humanitaire, a déjà connu en janvier dernier, un séisme (à l’Ouest) d’une magnitude de 5,3 et qui a fait 26 morts.

Avec RFI