Il s’est tenu le 3 août, à N’Djaména, la cérémonie d’installation des membres du mécanisme de coordination pour la participation des femmes au dialogue national. Ce mécanisme est dirigé par l’ancienne député, Elise Loum.

Ce mécanisme a pour objectifs de contribuer à l’efficacité et à la pertinence de la participation des femmes au dialogue, de suivre la mise en œuvre de ses recommandations, mais aussi à les organiser pour avoir des sièges aux prochaines échéances électorales. « Ce mécanisme mis en place reflète notre stratégie, la richesse de nos différences, la beauté de notre diversité culturelle, politique ou encore confessionnelle. Tout le monde ne peut pas faire partie de ce bureau. Tout comme toutes les femmes ne peuvent pas participer au dialogue », fait observer la ministre de la Femme, Amina Priscille Longoh, appelant les unes et les autres à taire les différences et les calculs personnels.

L’Union africaine (UA), par la voix de son envoyé spécial pour le suivi de la transition, Basile Ikouebé, réitère son soutien à la femme tchadienne.

Cependant, il appelle les membres de ce mécanisme à la persévérance et à la vigilance. « C’est de la qualité de ce dialogue que dépendra la suite du processus de transition. Nous mettons l’accent sur l’inclusivité, la transparence, la nature de l’agenda à retenir. Nous comptons sur votre détermination, votre vigilance parce que ce n’est pas une partie de plaisir. Il y aura des écueils liés à la construction de la paix », prévient le diplomate congolais.   

Ce mécanisme est composé des Cellules de coordination, de stratégie, de liaison avec le Comité d’organisation du dialogue national inclusif (Codni), de veille et d’arbitrage, des commissions thématiques, une poule de conseillères, des démembrements provinciaux. Son mandat prendra fin au plus tard un mois après la fin du dialogue.