Le Premier ministre Pahimi Padacké Albert, a adressé mardi 4 avril 2017, à son cabinet une communication à l’endroit des responsables des forces de défense et de sécurité, pour attirer leur attention sur la recrudescence de l’insécurité à l’intérieur du pays particulièrement à N’Djaména.

Pahimi Padacké Albert note que l’insécurité refait surface. Il constate entre autres l’enlèvement de personne contre rançon pour leur libération, le phénomène de coupeurs de routes, les conflits agriculteurs-éleveurs, le braconnage et autres à l’intérieur du pays. Et à N’Djaména, les atteintes à la vie et à l’intégrité physique des personnes et aux biens se multiplient. Paradoxalement, regrette le Premier ministre, les auteurs de ces actes ne sont pas souvent retrouvés, et quand ils sont appréhendés, beaucoup arrivent à s’évader comme par enchantement. Or souligne-t-il, aujourd’hui, nul ne peut contester sérieusement que le combat contre l’insécurité doit être mené en permanence. « La succession d’actes criminels ces derniers jours à N’Djaména ne doit laisser personne indifférent. Car sans sécurité, il n’y a pas de projet de développement viable » martèle le chef du Gouvernement.

Le Premier ministre estime que face à cette situation et sans un engagement collectif responsable et pleinement assumé dans la discipline par toutes les forces de défense et de sécurité, les défis que constituent ces phénomènes ne pourront être relevés. Il insiste à cet effet, la maîtrise des défis sécuritaires fonde l’ensemble des autres actions gouvernementales.

« Au-delà du maillage sécuritaire du territoire, les responsables des forces de défense et de sécurité que vous êtes, devez combattre au sein de vos différentes formations et unités, le laxisme dans la l’application des sanctions » invite Pahimi Padacké Albert. Selon lui, les responsables sécuritaires doivent conjuguer leurs forces, car il n’y a pas d’alternative à l’union, à la discipline et à la synergie d’actions dans le travail pour faire face efficacement à ces phénomènes qui se présentent comme de nouveaux défis et qui appellent à apporter impérativement des réponses efficaces.

Face à ces défis sécuritaires, le Premier ministre exige en conséquence des responsables des forces de défense et de sécurité, plus d’anticipation, plus de réactivité, une forte synergie d’actions bref plus d’efficacité. Il leurs demandes de prendre leur responsabilité individuelle et collective, pour tous ces phénomènes s’arrêtent et que soit administré chaque fois que de besoins la sanction maximale pour toute collusion ou négligence coupable au sein des forces de défense et de sécurité.