Après les fortes inondations qui ont fait d’énormes dégâts à N’Djaména et dans d’autres villes du Tchad, les autorités communales et l’Agence française de développement (AFD) analysent les conséquences en vue de prendre de meilleures solutions.

Les inondations qu’a connues la capitale tchadienne en 2022 ont fait environ 150 000 personnes déplacées soit près de 25 000 ménages, sans parler des maladies qu’elles ont occasionnées. La situation est telle qu’elle oblige les autorités et leurs partenaires, notamment l’Agence française de développement (AFD), à prendre des mesures pour mettre la population à l’abri de cette catastrophe l’année prochaine.

Ce lundi, 19 décembre, un atelier de capitalisation des expériences des inondations de 2022 est lancé dans un établissement hôtelier de N’Djaména, par le maire de la ville, Ali Haroun, « afin de dégager des solutions qui nous permettent de nous mettre à l’abri des conséquences des inondations », indique-t-il.

Cet atelier qui a une durée de 48 heures est, selon Ali Haroun, l’occasion d’analyser les moyens techniques et humains disponibles et d’en réfléchir les besoins complémentaires à mettre en œuvre dans le cadre d’un programme de renforcement de capacité à court, moyen et long terme.

Aussi, il permettra d’analyser l’organisation actuelle de la crise. Ce qui conduira à déboucher sur un nouvel outil de gestion de celle-ci. Enfin, il permettra d’identifier les travaux de réhabilitation des réseaux et infrastructures de drainage existant. Le tout aboutira sur la définition d’un plan d’action pour une meilleure maitrise de risque future d’inondations.

Sur la base de ce plan d’action, l’Agence française de développement et d’autres bailleurs à l’exemple de la Banque mondiale vont mettre des moyens à la disposition des autorités dès le début de l’année 2023, « pour prendre des premières mesures permettant justement à faire face à une éventuelle saison de pluie aussi importante que celle de 2022 », avance le directeur de l’AFD, Philippe Chedanne