Les inondations dans le Moyen Chari ont motivé la descente sur le terrain d’une délégation des organisations humanitaires conduite par le délégué du ministère du développement agricole du Moyen-Chari.


Cette descente a pour objectif de constater de visu les dégâts mais aussi de proposer quelques pistes de solutions. En effet, plus de 25 mille hectares de champs de différentes cultures sont envahis et plus de 600 têtes de bétail, toutes espèces confondues, sont mortes ou portées disparues.

Sur les quatre (04) départements que compte la province du Moyen Chari, trois (03) à savoir le Barh-koh, la Grande Sido et le Lac Iro sont les plus touchés. En dehors des 25 mille hectares de champs inondés et des 600 têtes de bétail disparues, des maisons se sont écroulées ou sont inondées dans plusieurs villages, faisant ainsi un nombre important des sans abris.

Ajouter à cela, quelques centres de santé restés inaccessibles. Ce phénomène d’inondation a fait plusieurs sinistrés qui sont obligés de se déplacer vers d’autres localités. Là aussi, il est très difficile de trouver de logements.

La délégation, composée des humanitaires, sous la conduite du Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) et de la délégation du ministère du développement agricole, a été émue devant les dégâts causés par cette catastrophe.

Disposant personnellement de plus de 100 hectares de champs, le chef de Canton de Balimba, Tamdji Nangasdé Ngardoum, dit que lui et sa population ne savent à quel saint se vouer. Il lance un SOS au gouvernement et à ses partenaires afin de soulager leurs souffrances.

Pour la coordination des actions humanitaires, cette descente est inscrite dans le cadre du constat et de l’enregistrement des données, afin d’envisager une éventuelle prise en charge.