Rendue publique le 18 octobre, l’évaluation des ‘’conséquences des inondations sur les moyens d’existence agricoles et la sécurité alimentaire’’, faite par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), recense 1,3 million de personnes concernées par cette catastrophe.

Les récentes inondations sont les plus intenses observées au Tchad au cours des 30 dernières années, avec un impact certain en termes humains mais aussi sur les moyens d’existence.

Les populations concernées (1,3 million) ont perdu tout ou une partie de leurs moyens d’existence et pourraient se retrouver en situation d’insécurité alimentaire si aucune assistance humanitaire supplémentaire n’est apportée à court terme. ‘’Le dernier cycle d’enquête de DIEM-suivi (suivi des données en situations d’urgence) révélait déjà en août 2022 que les ménages interrogés déclaraient à 96% avoir besoin d’assistance, notamment une aide alimentaire ou en espèces et un appui en outils agricoles’’, rappelle la FAO.

Les pluies étant prévues pour durer jusqu’à la mi-octobre, la situation risque encore de s’aggraver, redoute l’organisation onusienne. Collecter des données d’impact précises reste compliqué, les zones étant toujours très difficiles d’accès, déplore-t-elle.

Sur le long terme, le changement climatique continuera d’avoir un impact sur le pays ; des épisodes de violentes inondations ou de fortes sécheresses vont se multiplier, prévient la FAO.

Il est ‘’indispensable’’ de renforcer rapidement les capacités d’adaptation des populations vivant dans les zones identifiées à risque.