Dans une évaluation des ‘’conséquences des inondations sur les moyens d’existence agricoles et la sécurité alimentaire’’, publiée le 18 octobre, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), indique que 1,2 million d’hectares de terres cultivées sont touchées.

Les récentes inondations ont concerné différentes zones de subsistance productrices de cultures, ainsi que des zones dans lesquelles l’élevage est majoritairement pratiqué. Avec 1,2 million d’hectares de terres cultivées touchées, alerte la FAO, la production de riz dans le sud-ouest du pays et celle de cultures vivrières et de rente dans le sud seront impactées. Il en est de même pour les céréales dans le centre-sud et la production agro-pastorale dans l’ouest et le centre

La poursuite des pluies alors que la période de récolte des principales cultures de rente a débuté en septembre et s’étendra jusqu’en décembre implique ainsi une situation ‘’très préoccupante’’ pour la sécurité alimentaire des populations concernées, d’autant que les cultures maraîchères auront-elles aussi été fortement impactées par les inondations, projette l’organisation onusienne.

Lors des précédentes inondations, les cultures de contre-saison avaient permis de minorer l’impact des pertes liées aux cultures de rente. Il conviendra donc, suggère la FAO, de suivre et de renforcer les cultures de contre-saison pour tenter de limiter l’impact sur la production et la disponibilité d’aliments, tels que le Sorgho ou encore les cultures maraichères, sur les marchés.’’ Cet objectif devra être poursuivi à long terme avec un appui notamment à la fertilisation des sols permettant ces cultures’’.