Les inondations à N’Djaména cette année, sont l’une des catastrophes inédites. Dans de nombreux quartiers, de milliers de personnes se sont retrouvées sans abris, notamment à Walia, dans le 9ème arrondissement. A Gassi, de nombreuses familles, elles aussi, se retrouvent dans l’eau par endroit.
Les routes coupées et effondrées. De nombreuses personnes blessées. Le débordement des fleuves Chari et Logone est une catastrophe aux proportions énormes surtout à Walia. Le quartier Gassi, dans le 7ème arrondissement n’est pas du tout épargné. A certains endroits autour de la ville, par exemple à Ndingangali, les glissements de terrain ont laissé des brèches géantes dans la terre comme fendue par les torrents d’eau. Les autorités qui, au début, n’ont pas pris l’alerte d’inondation au sérieux, s’activent pour trouver des solutions, malgré le retard accusé.
Des principaux axes routiers à Walia dans le 9ème arrondissement et certains au quartier Gassi sont submergés par une mélasse brunâtre, sur laquelle flottent des ustensiles, des déchets humains, des bouteilles et autres déchets en plastique, charriés.
« En 48 heures, Walia, cet arrondissement très mouvementé par des activités économiques voit son visage changé par des sinistrés au bordure du goudron. Beaucoup de famille ont passé la nuit hors de leurs maisons, complètement submergées dans l’eau qui ne cesse de monter », raconte un conseiller communal sur les lieux. Et le quartier Gassi, lui aussi, risque de vivre la même scène si rien n’est fait de sitôt.
« Que les autorités prennent des dispositions pour nous éviter ce que vivent nos frères dans le 9ème arrondissement sinon la situation sera pareille. Actuellement, la population se barricade par des sacs de sable », alerte un chef de carré.