Des ménages engloutis par les eaux de crue, des biens exposés sur les voies publiques. Des pères de famille ne savent à quel saint se vouer face à la catastrophe qui secoue Walia.
A Walia dans le 9e arrondissement de N’Djamena, la population est dans la rue. Des familles quittent leurs lieux d’habitation avec leurs effets en mains parce qu’elles sont inondées par les eaux du fleuve Chari.
Cela fait presque une semaine que la population de Walia crie à l’aide à l’endroit du gouvernement, des ONG et des personnes de bonne volonté. La situation est alarmante cet après-midi où nous avons fait une descente dans les rues de Walia pour constater.
Précisément à Walia du côté de 3AS, la situation est déplorable pour les habitants. Les maisons, les bureaux et les restaurants sont envahis par l’eau. Une mère de famille raconte en ces termes: ” C’est vers 7h que l’eau venait de toute force. A ma grande surprise, toute la maison est envahie. Où nous sommes ma fille est malade.Je ne sais pas comment sera notre nuit devant ce goudron. L’Etat doit prendre les choses en mains car nous sommes exposés à des maladies et tous les maux“.
Liliane, une habitante de la zone, en rentrant du boulot, est toute surprise en voyant les maisons écroulées et ne sachant par quelle route aller chez elle. Elle pense alors qu’il serait préférable que les gens prennent des dispositions pour ne pas être surpris comme elle.
Walia crie toujours à l’aide et appelle à la vigilance pour les personnes qui sont dans les zones à risque élevés d’inondation. Ces ménages sont à la merci de Dieu. Les victimes s’inquiètent pour leurs biens. Car, dormir à la belle étoile avec les biens exposés sur les voies publiques est une aubaine faite aux voleurs et les gens de mauvaise foi.