Les pluies diluviennes enregistrées cette année ont entrainé le débordement des fleuves Chari et Logone, occasionnant le déplacement de 98 785 personnes (16 756 ménages), à ce jour, selon la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).
Ces personnes se sont réfugiées chez des proches ou dans des espaces collectifs tels que les écoles ou les espaces extérieurs de N’Djamena. Cette année au Tchad, les inondations sont consécutives à la fois aux précipitations abondantes qui sont enregistrées à travers le pays, et au débordement des cours d’eau et/ou à la rupture des digues.
Face à ce phénomène, douze sites ont été identifiés à N’Djamena pour abriter les sinistrés. Ce sont notamment, Toukra, Melezi, Koundoul, Kabe, Pont Nguéli, Walia Eglise, Karkandjérié, Walia Lycée, Mandjafa et Maradrote Kotoko, Sguetai).Selon la Coordination des affaires humanitaires des Nations unies, OCHA, le débordement des fleuves a atteint le pic de crue avec une hauteur de 8,06 mètres, laissant toutefos des risques d’inondation persister dans la capitale.
“14,5% des fonds requis pour une réponse multi-sectoriele appropriée ont été reçus et engagés. Une demande additionnelle d’un montant de 5,7 millions dollars américain du CERF est en cours d’étude”, a indiqué OCHA.