Beaucoup d’espaces tchadiens tant publics que privés ont connu ces derniers temps le mauvais sort d’être partiellement ou entièrement consumés par un feu où l’origine reste toujours inconnue avec des enquêtes qui n’ont point produit de résultats.

Des gens qui pleurent leurs biens, leurs dossiers et leurs intérêts partis en fumée. Et ce sont toujours dans des circonstances non révélées que l’ampleur des incendies qui se déclarent au Tchad ne laisse point indifférent.

Toujours, de fameuses enquêtes sans résultats se poursuivent, les mêmes faits se répètent presqu’à l’identique au nez et à la barbe de ceux qui devraient veiller à ce que ces mêmes situations ne se reproduisent. Et à chaque incendie, des supputations font le tour du pays, postulant de façon divergente sur le fait que des mains perfides, pour ne pas dire barbares ont choisi leurs moments, pour effacer méticuleusement les traces des anomalies de gestion.

Le ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration d’alors, le général Idriss Dokony Adiker, lors d’une sortie le 3 mars 2022, a même trouvé que “ces incendies répétitifs sont suspects” mais rien n’a été fait pour donner suite aux multiples enquêtes ouvertes pour établir les causes de ces incendies presque d’origines inconnues ou “causées des suites de court-circuit”. La question qui taraude l’esprit est comment comprendre que dans un pays où l’électricité est rare, les court-circuits soient souvent indexés comme causes des incendies?

Que la Police commise toujours lors de ces incendies pour enquêter sur ces dossiers publient les résultats de ces enquêtes afin que les auteurs éventuels soient punis. Car, les Tchadiens souffrent déjà assez dans leur quotidien.