Dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l’habitat, édition 2022, le Tchad s’est fixé des objectifs pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).

Pour faire face aux défis et contraintes de son urbanisation tout en respectant les Objectifs du développement durable (ODD), en intégrant les spécificités, en appréhendant les impératifs d’une économie émergente, le Tchad doit prendre en compte plusieurs phénomènes imposées par la nature.

Ce qui permettra, selon Alixe Naimbaye, ministre des Affaires foncières, du Développement de l’Habitat et de l’Urbanisme, inéluctablement à mettre en œuvre de nouveaux concepts de mode de vie, notamment à travers une planification plus résiliente. C’est dans cette optique cette dernière se dit engagé résolument, de la manière la plus participative et inclusive, à poursuivre la politique du gouvernement tchadien en matière des établissements humains.

Conformément à l’objectif n°11 des ODD qui vise à rendre les villes plus résilientes, inclusives, sûres et diversifiées d’ici à l’horizon 2030, il sera question, d’ouvrir des larges consultations pour rendre plus opérationnels les documents d’urbanisme. “Dans cette perspective, nous envisageons, dès à présent, de réadapter les instruments tant opérationnels que règlementaires, aux réalités que nous vivons, en tenant compte des perspectives d’avenir”, a-t-elle indiqué.

Il s’agit selon elle, à moyen et long terme, de procéder à la réactualisation complète des documents d’aménagement du territoire, d’urbanisme, d’assainissement pluvial et de gestion foncière y compris la poursuite de la réforme du cadre législatif et règlementaire pour le rendre plus adapté et résilient.

“En matière d’aménagement du territoire et d’urbanisme, des études prospectives seront conduites pour la révision des orientations de développement définies par le Schéma National d’Aménagement du Territoire, les quatre Schémas Régionaux d’Aménagement du Territoire et les quinze Plans Urbains de Référence. Cette révision qui sera couplée avec d’autres études stratégiques permettra la définition, dans chacun des cas, d’un programme d’investissement prioritaire pour la mise en œuvre des projets sectoriels de développement économique”, informe Alixe Naimbaye