La grève des enseignants du public fait réagir les acteurs de l’éducation. Ce jeudi, 21 janvier, l’enseignant-chercheur, Djimrassem Thalès a animé une conférence de presse sur les conséquences de cette grève sur les enseignants, étudiants et élèves.


Hier, la fermeture des écoles était due au coronavirus. Aujourd’hui, c’est la grève des enseignants qui en est la cause. Entre ces deux situations, il est clair que les répercussions sur la qualité des apprentissages des élèves et sur la consolidation de leurs acquis scolaires se feront ressentir négativement.

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A l’occasion de la conférence de presse qu’il a animée ce jeudi, 21 janvier, le philosophe de l’éducation et psychopédagogue, Djimrassem Thalès a déclaré que la situation actuelle de l’école tchadienne « est une source de démotivation et de désengagement des élèves et des parents ». « Cela augmente le risque de déscolarisation pour les enfants issus des familles les plus vulnérables », ajoute-t-il.


Il n’y a pas que les élèves qui sont les plus touchés par ce problème. Les étudiants aussi sont dans l’impasse. Leur année académique 2019-2020 a du mal à s’achever à cause des grèves intempestives. Ce qui devient « décourageant, démotivant et dégoutant pour ces derniers ».

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Pour Djimrassem Thalès, le gouvernement doit réagir pour satisfaire les enseignants. Sinon, « son silence, contribue à la dégradation de l’école tchadienne et participe à décourager les jeunes quant à leur formation et leur avenir ».