En soutien aux leaders de Wakit Tamma arrêtés à la suite de la marche du 14 mai, l’Union des syndicats du Tchad (UST) a lancé une grève illimitée avec service minimum dans les hôpitaux. Le Syndicat des enseignants du Tchad (Set), silencieux depuis le début de ces évènements, entend donner sa position le 26 mai.

Le Syndicat des enseignants du Tchad se décide à réagir. Quasiment en marge des voix qui s’élèvent pour demander la libération des manifestants arrêtés lors de la marche de Wakit Tamma du 14 mai pour dénoncer la politique française au Tchad, le bureau du Set va se réunir le 26 mai.  « Mon bureau se réunit demain. On saura ce qu’on peut faire.  Il s’agit de la vie des gens qui défendent la liberté », indique le secrétaire général du Set, Ngartoïde Blaise.  

En entrant en grève à partir de ce jour, après six jours de préavis de grève, l’Union des syndicats du Tchad exige la libération sans condition des leaders de Wakit Tamma arrêtés, dont son secrétaire général, Gounoung Vaïma Gan-Faré.

Comme raison de leur arrestation, le gouvernement brandit des actes de vandalisme survenus après la marche et sur d’autres itinéraires que celui décidé par le gouvernement.

Les leaders détenus dans un premier temps à la maison d’arrêt de Klessoum, sont déportés à celle de Moussoro, en violation des textes de la République, d’après leurs avocats. Ils ont entamé une grève de la faim.