Dans un communiqué de presse, le Bureau Exécutif National (BEN) du Syndicat des Enseignants et Chercheurs du Supérieur (SYNECS) informe l’opinion nationale et internationale que malgré sa bonne volonté, le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation s’est “hasardé à se prêter à un jeu de réplique dont le SYNECS ne saurait rester indifférent”.
Le bureau exécutif souligne que dans son communiqué N° 021 du 12 décembre 2023, le ministre cite “faussement” le communiqué de presse N°16 du BEN à la place du communiqué de presse N°12 donnant un préavis d’une semaine au Gouvernement pour la signature du Projet de statut autonome, Projet de décret 900 portant classification par Grade, l’Arrêté d’application du Décret de minima horaire et les Arrêtés rectificatifs qui souffrent au ministère de Finances et convoquant maladroitement la loi 032 qui est en relecture (Allocution solennelle du Premier ministre de l’époque Pahimi Padacké Albert le 23 février 2018) et qui ne saurait s’appliquer pour menacer de ne pas payer les heures non prestées.
Le SYNECS souligne que toutes ces manœuvres prouvent que le Ministre d’Etat, Ministre de ‘Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’innovation sonne la fin du pacte social triennal dont beaucoup de points ne sont pas exécutés.
Par ailleurs, le BEN dit tenir pour seul responsable le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, de tout ce qui adviendra, car l’enseignement supérieur n’est pas “un champ de bataille”.
Le BEN demande à ses militants de rester mobilisés et solidaires et aux sections de ne pas céder aux intimidations de leur responsable respectif.