Le gouvernement tchadien réagit suite à la publication du rapport de l’organisation non gouvernementale Amnesty International intitulé : « Budget en chute, répression en hausse : le coût humain des mesures d’austérité au Tchad ». C’est à travers un point de presse fait par la ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Mme Ndolenodji Alixe Naimbaye, ce 22 juillet 2018 à son cabinet.

Pour le gouvernement tchadien, à travers son rapport publié le 16 juillet dernier, Amnesty International a indexé une fois de plus le Tchad « en publiant des informations non fondée, partisanes et truffées d’accusations graves de nature à saper les efforts menés dans le cadre de l’amélioration de la gouvernance ». Le gouvernement tient en outre à rappeler que, le Tchad en tant que pays souverain a toujours respecté les textes relatifs à la protection des droits de l’hommes et du citoyen en conformité avec les normes internationales telles que dictées par la Déclaration universelle des droits de l’homme.

Il faut le préciser, dans son rapport « Amnesty International par avec inconscience et légèreté » de violations des droits humains, de détérioration des droits à la santé et à l’éducation en passant par le manque des libertés fondamentales notamment les libertés d’expression, syndicale, d’associations, d’interdiction de manifestations à caractère pacifique et autres, selon le gouvernement. « Ladite ONG oublie que le Tchad, ilot de sécurité, est constamment menacé par les groupuscules terroristes, les mouvements armés… sévissant chez ses voisins directs. Raison pour lesquelles, son engagement sur le plan sécuritaire au niveau international justifie des dispositifs exceptionnels pour garantir la sécurité à l’intérieur de ses frontières », explique la ministre, porte-parole du gouvernement, Mme Ndolenodji Alixe Naimbaye.

Selon le gouvernement, au moment où le Tchad s’apprête à obtenir les retombées significatives du Plan national de développement, l’on comprend mal les affabulations et réactions d’Amnesty International. « En produisant à dessein son rapport à charge, dans le seul but de décourager les partenaires techniques et financiers du Tchad, Amnesty International ne cherche-t-il pas à jeter un discrédit sur le Tchad et à plonger sa population dans un désarroi total ? » s’interroge-t-il.