Le Premier ministre de transition Pahimi Padacké Albert a reçu en audience ce lundi quelques leaders de la coordination des actions citoyennes Wakit Tamma. C’est pour discuter de la conduite de la transition et surtout du dialogue national à venir.
Le 8 juillet dernier, le Premier ministre Pahimi Padacké Albert a reçu, sur leur demande, les dirigeants de Wakit Tamma qui ont discuté avec lui de quelques points liés à la gestion de la transition. D’après la primature, la deuxième rencontre qui a eu lieu ce lundi 26 juillet a pour objectif de faire l’état des lieux des points abordés lors de la précédente rencontre et « voir ensemble quelles dispositions prendre pour les jours à venir ».

A la sortie d’audience, le coordinateur de Wakit Tamma, Me Max Loalngar a indiqué qu’ils ont fait part au Premier ministre de ce que les organisations membres de Wakit Tamma n’ont pas été invitées à sa communication sur le dialogue national le 13 juillet dernier. Alors que, poursuit-il, ils ont fait parvenir au Conseil militaire de transition et au ministre chargé de la réconciliation un mémorandum en début du mois de juin pour dire qu’ils n’entendent pas se mettre à l’écart du processus du dialogue inclusif. « Il nous a écoutés avec beaucoup d’attention, il s’est félicité de ce que Wakit Tamma n’entend pas se mettre en marge », a déclaré Me Max Loalngar.

Les leaders de la coalition ont aussi profité de l’occasion pour faire un plaidoyer à l’endroit du Premier ministre et du gouvernement au sujet des personnes handicapées qui se retrouvent depuis une semaine à Kousseri de l’autre côté de la frontière camerounaise et refusent de rentrer parce qu’il leur est interdit de traverser le pont de Nguéli avec leurs tricycles. « Nous avons dit au Premier ministre que normalement la liberté d’aller et de venir ne doit pas être limitée. On peut comprendre que des mesures de sécurité imposent des contrôles mais normalement ceux qui ont leurs tricycles, ceux qui ont leurs motos doivent se rendre librement au Cameroun et revenir. Il faut simplement faire le contrôle comme on le fait avec les propriétaires des engins à quatre roues », souligne Me Max Loalngar.