Les dirigeants du G5 Sahel ont tenu leur 6e sommet extraordinaire de la conférence des chefs d’Etats ce 20 février, à N’Djamena. Une rencontre qui a permis de discuter des maux qui minent le Sahel depuis quelques années.
Le 6e sommet extraordinaire des chefs d’États du G5 Sahel a eu lieu ce 20 février, dans la capitale tchadienne. Un sommet qui a réuni les dirigeants des pays membres notamment du Burkina-Faso, Niger, Mauritanie et du Tchad (ndr le Mali s’était retiré).
La rencontre n’a durée que quelques heures et a permis de mettre sur la table des sujets tels que: la lutte contre les menaces transnationales, le terrorisme, la criminalité organisée, le retrait du Mali en Août 2022 de l’organisation. A cela s’ajoute, « le nouveau questionnement dans nos pays autour du partenariat international ; la redéfinition en cours, avec les pays du G5, de l’appui militaire français, européen et onusien ; notre redéfinition en cours du concept d’opération de la Force conjointe du G5 Sahel ; la lutte entre les franchises terroristes d’Al Qaeda d’une part et l’État islamique d’autre part » a indiqué le président tchadien de la transition, Mahamat Idriss Deby Itno, par ailleurs président sortant du G5 Sahel.
Au delà des défis qui ont marqué l’organisation tels que le retrait du Mali, la rencontre s’est inscrite également dans la dynamique commune sur la scène internationale. À la fin des travaux de ce 6e sommet extraordinaire de la conférence des chefs d’États, le président tchadien, Mahamat Idriss Deby Itno, a passé la présidence de l’organisation au président mauritanien, Mohamed Ould Ghazouani.