C’est au cours de la 9ème session ordinaire du Conseil des ministres du G5 Sahel, ce 13 février 2021 que la Directrice du Fonds International de Développement Agricole (FIDA) a signé avec les pays du G5 Sahel et le Sénégal un accord de financement d’une valeur de 85 milliards de FCFA.  

L’initiative du G5 Sahel traduit la volonté politique et l’union de ses Etats membres face aux défis de développement durable au Sahel, tels que le changement climatique, les conflits, l’insécurité. Depuis 2020, la pandémie du COVID-19 est venue aggraver la situation déjà difficile.

Le programme contribue à la mise en œuvre de la stratégie du G5 Sahel pour le développement et la sécurité (SDS) en s’inscrivant dans l’axe “Résilience et développement humain” du programme d’investissement prioritaire (PIP) de l’institution régionale.

Le groupe cible est estimé à 123 000 ménages ruraux soit 854 750 personnes. Le programme est prévu pour une période de 6 ans, divisée en deux phases de 3 ans.

Le programme mettra en œuvre trois composantes : augmentation de la productivité et de la production agro-sylvo-pastorale et halieutique par des pratiques et technologies agricoles résilientes au climat, intégration économique par des interventions visant le renforcement des marchés transfrontaliers et la sécurisation des transactions aux frontières, et dialogue politique, coordination et gestion intégrés dans le dispositif de coordination du G5 Sahel.

Pour la Directrice de la Division de l’Afrique de l’Ouest et du Centre du FIDA, Nadine Gbossa «  c’est pour cette raison que la Présidence du G5 Sahel et chacun de ses Etats membres ainsi que le Sénégal ont saisi le FIDA pour des investissements prioritaires pour l’amélioration des revenus et la résilience des ménages ruraux, des femmes et des jeunes du Sahel ».

Rappelons que le FIDA est l’institution financière internationale et agence spécialisée des Nations Unies pour l’investissement dans l’agriculture et le développement rural depuis plus de 40 ans.