PARIS, 6 décembre (Xinhua) — Le Sommet sur la paix et la sécurité en Afrique, organisé par le gouvernement français afin de jeter les bases d’un nouveau partenariat entre la France et les pays africains, s’est ouvert, vendredi à Paris, par un hommage appuyé à Nelson Mandela, dont le décès a été annoncé la veille par le président sud-africain Jacob Zuma.

“Le destin veut que l’Afrique soit réunie, ici à Paris, (…) au lendemain de la mort de Nelson Mandela”, a souligné le président français François Hollande, dans une allocution prononcée en hommage au leader historique de la lutte anti-apartheid en Afrique du Sud, lors de la cérémonie d’ouverture du sommet franco-africain.

“C’est un symbole et, en même temps, une exigence de responsabilité”, a-t-il estimé, devant un parterre composé des délégations de 53 pays africains, y compris de nombreux dirigeants et chef de gouvernement, notamment les présidents malien, ivoirien et nigérian, à savoir MM. Ibrahim Boubacar Keita, Alassane Ouattara et Goodluck Jonathan.

Le président français a vivement salué le “message d’espoir” porté de son vivant par M. Mandela, élu président de son pays, l’Afrique du Sud, en 1994, après avoir consacré sa vie à la lutte contre le système de l’apartheid, régime ségrégationniste sud-africain instauré en 1913 et tombé en 1991.

“Ce message, il nous oblige et la France fera, à sa place, tout ce qu’il faut pour en être digne”, a affirmé M. Hollande.

“Mais aujourd’hui, c’est Nelson Mandela qui préside les travaux de ce sommet”, a-t-il conclu, dédiant cette réunion entre la France et les pays africains à cette grande figure mondiale.