A quelques jours du début du ramadan, les prix des denrées alimentaires sur les marchés ont encore grimpé. Cheikh Abdadayim Abdoulaye Ousman, vice-président du Conseil supérieur des Affaires islamiques s’exprime sur la question.
Pour Cheikh Abdadayim Abdoulaye Ousman, chaque année à l’approche du mois de ramadan, la question de l’augmentation des prix des denrées alimentaires sur les marchés se pose avec acuité. Ce que ne comprend pas le vice-président du Conseil supérieur des Affaires islamiques (CSAI), les commerçants, bien que croyants, font de la surenchère pendant ce mois béni où les croyants sont appelés à faire du bien. Alors que, dit-il, pour bénéficier de la bénédiction d’Allah, les commerçants doivent faire une de ces trois choses : soit ils achètent et revendent à un prix inférieur au prix d’achat, soit ils vendent au même prix, sans bénéfice ou soit ils achètent et augmentent juste 5% de bénéfice lorsqu’ils vendent ».
En termes d’exemple, Cheikh Abdadayim prend le sucre. Les commerçants peuvent acheter un sac de sucre à 40 000 FCFA et vendre à 35 000 FCFA ou à 40 000 FCFA ou bien encore à 40 500 FCFA. « Dieu va combler la perte et va lui donner beaucoup d’argent et assez de biens. C’est ce qui se passe avec les commerçants ailleurs. Et je souhaite que nos commerçants aussi fassent la même chose », appelle-t-il.
Cheikh Abdadayim Abdoulaye Ousman demande aux gens qui ont des moyens d’assister les couches vulnérables pendant ce mois de jeûne.