Les travaux des deuxièmes journées scientifiques et partenariales des écoles doctorales, organisées par l’université de N’Djaména, ont pris fin ce 15 janvier.
Pendant trois jours, les participants venus de l’intérieur et de l’extérieur du pays ont échangé autour des thèmes: l’éthique de la recherche et intégrité scientifique ; élaboration d’un projet de recherche scientifique éligible à des financements ; la rédaction administrative. « Vous aviez travaillé et agi au profit des écoles doctorales. Aujourd’hui, ces écoles ont besoin de toutes les ressources nationales et internationales pour leur consolidation », lance le président du comité d’organisation de ces journées, Professeur Ngarkodje Ngarasta.
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Pour la bonne marche des écoles doctorales, les experts internationaux, proposent aux autorités, entre autres, l’ouverture de ces écoles à certaines universités de la sous-région et que l’État mette à leur disposition les moyens financiers nécessaires pour leur développement ; faire l’état des lieux pour savoir à quelle étape de la courbe de l’entreprise sont-elles ; faire une session budgétaire en associant les responsables des écoles doctorales pour la transparence dans la gestion des fonds qui leur sont alloués ; faciliter la mise en place d’un incubateur universitaire pour encourager l’entrepreneuriat des jeunes et faciliter l’insertion des diplômés sans emploi dans la vie active.
Journées scientifiques : comment se fait la “rédaction scientifique” ?
Le président de l’université de N’Djaména, Professeur Mahamat Saleh Daoussa Haggar, invite les doctorants et enseignants-chercheurs à faire preuve de création. « Il faut créer, innover et non attendre tout le temps de l’aide. Il y a aussi les bourses qui sont là. Faites des recherches, remplissez les formulaires et si vous êtes retenus, nous allons vous accompagner en remplissant les procédures administratives ».