En Afrique, fêter un évènement est une occasion pour se rendre beau ou belle. Avec la fête de ramadan qui s’annonce, les femmes ont pris d’assaut les salons de coiffure à N’Djamena, créant des ressources aux coiffeuses.

La fête de l’Aïd El fitir communément appelée “fête de ramadan” est dans quelques heures. Pour que la fête soit belle, les ménages ne lésinent pas sur les moyens. Du côté des femmes, avoir une nouvelle coiffure est presqu’une exigence. Durant la dernière semaine du mois de ramadan, les salons de coiffure retrouvent du monde. L’ambiance est chaude. Devant quelques salons de la ville de N’Djamena, le constat est identique : les femmes font la queue.

Instantanément, presque tous les salons de coiffure de N’Djamena sont bondés de monde, surtout des femmes et jeunes filles. La coiffure est une des armes secrètes de la femme, le dit un jargon. Dans la pratique, les jours de fête sont ceux où il faut mettre des beaux habits, se faire coiffer.

Au salon de coiffure “Mariam” situé sis au quartier Ambassatna dans le 3ème arrondissement, ça grouille de monde. Ambiance qui réjouit la tenancière. “Nous recevons beaucoup de clientes ces trois derniers jours. On est vraiment débordées, mais on n’a pas le choix“, affirme-t-elle. Malgré tout, Mariam et son équipe s’efforcent pour satisfaire la cliente. Les tresses les plus sollicitées chez Mariam sont : chaba, dabou, natte, passe-mèche, lâché, rasta, torsadé. La tarification va de 10 000F à 20 000F selon le modèle choisi, a précisé la coiffeuse.

D’une manière ou d’une autre, la coiffure est une arme de beauté et de séduction pour la femme tchadienne. A cet effet, l’Aïd El fitir est loin d’être fêtée discrètement par la gente féminine au Tchad.