SOCIÉTÉ – La fête de Ramadan ‘approche à grand pas. Les jeunes diplômés sans emploi et des étudiants deviennent des commerçants de circonstance. Ils sont visibles aux alentours des grands marchés de la capitale.
Ils sont appelés les “spécialistes des affaires’’ par les commerçants détenteurs des boutiques et entre eux, ils se surnomment des “attaquants’’ c’est-à-dire commerçants occasionnels pour la fête du Ramadan. Ces jeunes prennent en gros les marchandises dans les boutiques chinoises, pour revendre en détails à travers la ville. À l’approche de la fête de l’Id al fitr, ces jeunes quittent leurs domiciles respectifs, certains viennent même des provinces. Ils vendent entre autres des chaussures et des ceintures.
A l’entrée du marché à mil de N’Djamena, ils sont debout avec leurs marchandises en main et un stock dans les sacs à dos. Les plus remarquables sont des vendeurs de chaussures. Ces derniers étalent leurs articles dans des bâches ou à même le sol, avec un micro sonore d’où ils diffusent un spot publicitaire pour attirer les clients.« Spéciale promotion, nous avons tout ce qui peut rendre votre fête agréable », tel est le contenu d’un de ces spots.
Allahramadji Simplice, étudiant de son état, fait partie de ces vendeurs occasionnels. “Cette période est l’unique opportunité pour nous de générer des bénéfices. Les clients achètent en quantité nos marchandises”, dit-il.
Avec la fête de Ramadan qui se pointe, ces vendeurs occasionnels font la veillée dans les marchés de N’Djamena. “A quelques heures de la fête du Ramadan, on est obligé de faire la veille au marché, puisque les clients viennent pratiquement la nuit pour acheter les produits”, rapporte un jeune vendeur habitué aux veillées.
Par ailleurs certains vendeurs avouent que lors de la veille , ils sont confrontés aussi à l’insécurité de la ville.” les personnes de mauvaise foi profitent pour voler les marchandises pendant que nous sommes fatigués “