“Les filles tchadiennes doivent continuer à s’éduquer, à se former quel que soit leur niveau d’éducation pour acquérir des compétences pour une autonomisation financière”, conseille la présidente et fondatrice de l’association Fegaye, Gnadang Ousmane.
L’association Fegaye fait de l’éducation des jeunes filles son cheval de bataille pour une éducation améliorée pour tous. L’association a pour objectif principal de favoriser l’éducation des jeunes filles déscolarisées afin de les professionnaliser pour les rendre autonomes dans un “cercle vertueux”.

La présidente et fondatrice de l’association, Fegaye Gnadang Ousmane, constate que “La scolarisation de la jeune fille au Tchad est comme dans beaucoup de pays d’Afrique avec un taux faible”. Elle a dit faire cette remarque lors de son passage au village de Guindy, situé à quelques encablures de la ville de Pala. “Nous nous sommes rendu compte que beaucoup de filles étaient déscolarisées après le passage au collège“, affirme-t-elle. Pour elle, il faut scolariser la jeune fille pour son autonomisation et son épanouissement, car l’éducation est un droit. C’est dans ce contexte que l’association se bat jours et nuits pour la cause des jeunes filles.
“Nous avons réalisé plusieurs actions, la première, c’était au moment de la COVID 19, nous avons mis en place une stratégie de sensibilisation et la distribution des kits de lavage des mains . Grâce à nos partenaires, nous avons fait deux forages d’eau et des toilettes dans le groupe scolaire à Guindy. Les manuels scolaires ont été distribués aux élèves. Il faut aussi noter que nous avons construit trois salles de classe et un bureau à Guindy“, cite Fedaye Gnadang Ousmane.
La présidente invite toute personne de bonne volonté et les organisations non gouvernementales à soutenir les actions de l’association Fegaye. “Nous aimerions poursuivre la construction de salles de classe et mettre en place des projets de professionnalisation, des activités génératrices de revenus à l’endroit des jeunes filles et aussi agrandir l’association partout dans le Tchad profond où le besoin se fait sentir“, souhaite-t-elle.
Fegaye Gnadang Ousmane suggère à la jeune fille tchadienne de continuer à s’éduquer, à se former quel que soit son niveau d’éducation pour acquérir des compétences et connaissances pour être autonome et subvenir à ses besoins.