Le Tchad, à l’instar de tous les pays membres des Nation Unies, célèbre ce 16 octobre la Journée mondiale de l’alimentation, avec l’appui de la Représentation de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture au Tchad (FAO).

Placée sous le thème : « changeons l’avenir des migrations, investissons dans la sécurité alimentaire et le développement rural », cette journée est fêtée conjointement avec le ministère en charge de l’agriculture, la FAO et le Programme Alimentaire Mondiale (PAM).

Le thème de cette année se justifie par le fait que, la recrudescence des conflits et l’instabilité politique ont généré un nombre sans précédent de personnes obligées de quitter leur terroir natal. Mais la faim, la pauvreté et la fréquence accrue des phénomènes météorologiques liés au réchauffement de la planète sont aussi d’autres facteurs importants à prendre en compte.

Ainsi donc, « de nombreux migrants arrivent dans les pays en développement, mais la majorité, 763 millions environ, se déplacent à l’intérieur de leur propre pays plutôt qu’à travers les frontières ». Au Tchad les conflits dans les pays voisins, notamment, en République Centrafricaine, au Soudan mais aussi dans la Zone du bassin du Lac Tchad ont entrainé le déplacement de milliers de personnes : on compte 380 000 réfugiés et 130 000 déplacés ainsi que 90 000 retournés tchadiens de la RCA.

Pourtant, les migrants peuvent apporter de nouvelles compétences, connaissances et cultures à leur pays d’accueil et contribuer à la croissance économique s’ils ont accès à de meilleures opportunités. La FAO fait en sorte que les gens sortent de la faim et de la pauvreté. Ce qui crée la sécurité alimentaire et contribue au développement rural. Elle s’efforce par-là de garantir que les migrants aient connaissance de leurs opportunités et de leurs droits en tant que migrants et travailleurs dans les pays qui les accueillent.