SOCIÉTÉ – Dans la province Salamat, un chef du village s’est accaparé d’un kit de la commission électorale nationale indépendante. Il estime que le kit, de passage dans son village, lui revient de droit. 

C’est histoire en même temps drôle et instructive. Dans la province du Salamat, un chef du village a décidé de bloquer les kits d’enroulement de la commission électorale nationale indépendante (Céni). Ce dernier a estimé que les kits arrivés dans son village ne revienne qu’à lui. 

Rappelons que dans province du salamat, les opérateurs ne font que deux jours dans un village et poursuive leurs chemins pour un autre village. Mais cette fois-ci, ils y a passeront cinq jours. Malgré qu’il n’y a personne à recenser. 

L’attitude du chef ne nous a pas permis d’avancer dans notre travail “, nous a confié l’un des opérateurs sur le terrain. Pour lui de poursuivre que ” le chef ne voulait rien savoir, ni comprendre. Pour lui, ces kits resteront pour lui. C’était un bras de fer “. 

Il a fallu l’intervention des autorités civiles et militaires 

Le bras de fer a duré jusqu’à l’intervention des administrateurs civils de la localité. Ces autorités ont  fait le déplacement d’Am-Timan pour libérer les kits et ses opérateurs. 

Comme on le dit, l’ignorance tue. Pour ce cas, le manque de sensibilisation des chefs traditionnels avant le passage de Céni a fait perdre du temps aux opérateurs et contribuables.